Blog - Santé
Ne vous faites plus avoir.
En moyenne, chaque chat en France nécessite près de 200 € de frais vétérinaire chaque année. « Nécessite » ? Vraiment ? Si certains soins sont indispensables, d’autres sont complètement superflus, voire contre-productifs, pour la santé de votre chien. Dans cette lettre, je vous donne les 3 offres qu’un bon vétérinaire ne vous proposera jamais. |
La stérilisation pour problèmes comportementaux : halte à la désinformation ! |
« Marquage ? Agressivité ? Comportements sexuels ? Parlez-en à votre vétérinaire, la castration peut être la solution ! » Voilà ce qu’on peut lire sur certaines pancartes fièrement affichées en salle d’attente de cabinets vétérinaires. Stériliser son chat est une excellente manière de lutter contre les portées non voulues, et contre les abandons qui peuplent les refuges. En revanche, la stérilisation n’est PAS une méthode d’éducation ! Le Dr Joël Dehasse, vétérinaire comportementaliste renommé, explique dans son livre1 : « On a fait de la castration un traitement — une panacée — pour les troubles de comportement des chiens, une nécessité pour leur docilité, une obligation pour supprimer leurs comportements sexuels indésirables. Mais mon expérience de vétérinaire clinicien montre que c’est inefficace, et que cela empire certains troubles de comportement. » Il y a des dizaines de choses à mettre en place pour les animaux agressifs, qui marquent ou font leurs affaires sur votre bras… Des protocoles :
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Les croquettes spéciales rein : l’arnaque préférée de Royal Canin, Purina et Hill’s |
L’idée même qu’une croquette puisse être bénéfique pour les reins de votre chat est une arnaque. L’insuffisance d’eau favorise les calculs urinaires. La première chose à faire, donc, pour un chat en insuffisance rénale, est de l’hydrater correctement. Donner une croquette ultra-sèche pour soigner, c’est comme vous nourrir avec des paquets de nouilles instantanées… Sans les réhydrater. Imaginez un peu la pâteuse que vous auriez après votre repas. Imaginez la catastrophe pour vos reins. Mais Royal Canin, Purina et Hill’s ne manquent pas d’idées pour vendre leurs produits médiocres à des prix exorbitants. D’abord, ils affirment qu’il est impératif de réduire les protéines pour préserver les reins. Pour le chat, carnivore strict, c’est dangereux. En revanche, pour l’industrie de la croquette, c’est bien pratique. Ils ont une excuse toute trouvée pour abandonner leur matière première la plus onéreuse : la viande. On augmente le prix de croquettes, et on baisse le coût de production pour faire un maximum de marge. Pas étonnant que les « grandes marques » soient si actives sur le marché de l'animal malade. Votre chat, qu’il soit en malade ou non, a besoin de protéines. Mais attention : en insuffisance rénale, particulièrement, les protéines ingérées doivent être de bonne qualité. Sinon, elles créent des rejets. Ce sont ces rejets qui doivent être filtrés par les reins… Et qu’il faut ainsi limiter chez le chat malade. Regardons, par exemple, la composition des croquettes spéciales reins de Purina, et de leurs « protéines de haute qualité » tant vantées. « Farine de blé*, riz*, gluten de blé*, farine de soja*, Graisse de porc, Farine de protéines de maïs*, maïs*, pulpe de betterave déshydratée, œufs déshydratés*, huile de poisson, substances minérales, hydrolysat*, levures, xylose. » 2 Vous remarquerez que certains de ces aliments ont un astérisque. Ce sont ceux que Purina qualifie de "source de protéine" de qualité. À commencer par la farine de blé et le riz. Sachez que les céréales contiennent une portion infime de protéines par rapport aux viandes. Mais surtout, le peu de protéines qu’elles contiennent sont très pauvres – et peuvent même être carrément néfastes pour les reins. Plutôt que d’être assimilées, les protéines se transforment en rejets azotés. Ces rejets viennent ensuite engorger les reins malades de votre chat. Mais "heureusement", Purina a aussi inclus des protéines animales dans sa recette. À savoir :
Qualité des protéines : ZÉRO. Votre chat en pâtit, malgré votre budget croquette qui triple. |
Le rappel de vaccins annuel : inutile, et c’est les labos qui le disent ! |
Quand on vaccine son animal, il faut différencier :
Malgré cela, tous les ans, j'ai un message de mon vétérinaire : « N’oubliez pas le rappel de vaccin pour vos chats ! ». Ce rappel de vaccin annuel est onéreux, inutile… Et même les laboratoires le disent. Laissez-moi vous en dire plus sur l’histoire des vaccins. Dans les années 70, les fabricants de vaccins ont testé l’efficacité de leurs produits en exposant des chiens vaccinés à la maladie pendant quelques mois. Pas le temps de tester plus longtemps : ils inscrivent alors « revaccination annuelle recommandée » sur les emballages3. Entre alors en scène le vétérinaire immunologue Dr Ronald Schultz, qui décide de faire une étude à long terme sur l’efficacité des vaccins de base. Il teste plus de 1000 animaux pendant plus de 15 ans. Le résultat est scotchant : suite à une dose de vaccin donnée à passé 16 semaines d’âge, les animaux sont protégés au minimum 7 ans. 8 ans après la publication de cette étude (en 2003), les laboratoires et associations vétérinaires réagissent enfin. Plutôt que de recommander une vaccination annuelle, ils recommandent de vacciner… tous les 3 ans. Pourquoi 3 ans, et non 7 ? « C’est complètement arbitraire. Il n’y a pas de science derrière la recommandation de 3 ans » explique Richard Fort, professeur de médecine vétérinaire à l’Université de la Caroline du Nord. Mais passons. Aujourd’hui, même sur l’emballage du vaccin, il y a écrit : « revaccination tous les 3 ans recommandée ». Pourtant, encore 60 % des vétérinaires vaccinent encore chaque année. C'est le cas pour la majorité des vaccins de base : ils durent tous 7 à 9 ans. Votre chat ne pourra pas se faire infecter par la maladie si jamais il la contracte. Soit votre chat est protégé, soit il ne l'est pas. Revacciner ne le rendra pas « plus protégé ». En plus, si votre chat est immunisé pour la vraie maladie, il le sera aussi pour le vaccin, puisque le vaccin est en fait un échantillon de la maladie mais très affaiblie. Ainsi, le corps, étant immunisé pour la maladie, va détruire le vaccin ce qui rend la revaccination inutile. |
Problèmes de peau, troubles digestifs, stérilisation, arthrose, santé rénale… Le livre électronique pour un chat qui vit mieux, et en meilleure santé. |
À quels effets secondaires s’attendre quand on stérilise son chat ? Comment prendre soin de ses reins sans se faire berner par les industriels de la croquette ? Contre quelles maladies, et à quelle fréquence, faut-il réellement vacciner ? Comment le soulager de la maladie inflammatoire chronique de l'intestin, du FIV, de la gingivostomatite sans dépendre d'anti-inflammatoires chimiques ? Quels sont les remèdes naturels et efficaces pour prendre soin de son pelage ? De ses oreilles ? De ses articulations ? Le livre « Sa vie de chat : longue, heureuse et en bonne santé », rédigé par des professionnels de la santé féline, répond à toutes ces questions. |
Il vous expose, sans tabous, toutes les méthodes saines pour prendre soin de la santé de votre chat. Il vous partage, en 104 pages, des astuces grâce auxquelles votre chat vieillira sereinement, sans douleur… et sans augmenter votre budget vétérinaire pour autant. Vous pouvez le recevoir et le lire dès aujourd’hui, directement sur votre boîte mail : cliquez ici pour découvrir le livre électronique. Comme c'est la toute première fois que je vous en parle, j'ai fait une offre de lancement : |
Vous êtes le mieux placé pour comprendre quand votre chat va mal. Pour détecter un problème de santé. À vous de vous informer pour le soulager des maux du quotidien. Prenez soin de vous, Louise, Laotse et Taïs. |
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